Pour ce Challenge AZ 2020, j’ai choisi de vous présenter quelques articles autour de l’éducation et la formation de mes ancêtres.
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Aujourd’hui, parlons des travaux à l’aiguille.
Définitions
Les travaux à l’aiguille recouvrent tous les ouvrages de fils et l’ensemble des travaux de réparation ou de confection des vêtements.
On divise généralement les travaux à l’aiguille en travaux utiles (tricot, marquage, couture, raccommodage, coupe et confection des vêtements) et en travaux d’agrément (crochet, broderie, tapisserie, filochage, etc.).
Les premiers doivent être enseignés à l’école ; les autres, sans être indispensables, constituent une occupation agréable et sont propres à développer l’habileté et le goût.
Historique
L’ordonnance du 23 juin 1836 inscrit les travaux à l’aiguille au nombre des matières à enseigner dans les écoles primaires de fille, et la connaissance des travaux est exigée des aspirantes au brevet de capacité pour l’enseignement élémentaire.
Aux termes de l’article 48 de la loi du 15 mars 1850, l’enseignement des travaux à l’aiguille est obligatoire dans les écoles de filles.
Dans toute école mixte tenue par un instituteur, une femme nommée par le préfet, sur proposition du maire, est chargée de diriger les travaux à l’aiguille des filles. Son traitement est fixé par le préfet, après avis du conseil municipal. (Loi du 10 avril 1867)
Lorsque l’instituteur est marié et père de famille, le choix doit naturellement s’arrêter sur la femme, la fille ou la sœur de l’instituteur, si toutefois elle est réellement en état de donner de bonnes leçons de couture aux enfants. (Circulaire du 12 mai 1867)
Programme
Quant au programme, voici comment Melle de Mussey, inspectrice départementale, le fixe en 1878 :
« Ourlet, surjet, couture rabattue, marque, tricot, jarretière, tricot bas, boutonnière, piqué, bride, reprise, remaillage, feston, bas garnis, morceaux posés, reprises de tous dessins. Il faut répartir ces divers genres de travaux entre toutes les classes, en les graduant selon l’âge et le degré d’avancement des élèves.»
Anna Julia LAGNY – mon arrière-grand-mère
Anna Julia a appris les travaux d’aiguille à l’école et est devenue maîtresse de travaux à l’aiguille.
Je lui avait consacré un article ici.
J’ai moi-même appris la couture au collège, mais je vous parle d’un temps ….
Un objet – la machine à coudre
Grâce au n° de série de la machine, il est possible de connaître sa période de fabrication sur le site de l’Ismacs.
Le N° indiqué sur celle-ci est EL308793, ce qui m’apprend que 10 000 machines ont été fabriquées à partir du 27 mars 1956 sur la tranche de n° de 303120 à 313119.
Elle a été achetée par mes parents en sachant que j’allais arriver bientôt.
Sources
- Le temps des instituteurs : Les travaux à l’aiguille
- Institut français de l’éducation : Travaux à l’aiguille
A bientôt pour la suite ..