Pour ce Challenge AZ 2020, j’ai choisi de vous présenter quelques articles autour de l’éducation et la formation de mes ancêtres.
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Sous la Restauration, l’ordonnance du 29 février 1816 porte que chaque commune doit pourvoir à l’instruction primaire des enfants et ceci gratuitement pour les indigents mais sans mesure spécifique pour en assurer l’application. Un certificat de bonnes mœurs, un brevet de capacité et une autorisation rectorale sont imposés à tout instituteur tant public que privé.
AN – Les enseignants aux XIXe et XXe siècles
Je ne connais que deux personnes de ma famille ayant occupé le poste d’institutrice en école primaire; ce sont ma tante Danièle et ma cousine Astrid.
Mais avant cette époque contemporaine, j’ai lu une remarque sur l’instituteur dans une délibération communale.
Brains sur Gee (Sarthe) délibération du 10 novembre 1833
C’est dans cette commune que la famille DESHAIES a bénéficié de l’école gratuite pour ses enfants dits « indigents ».
On peut y lire :
1° nous sollicitons la nomination du sieur Louis Bodreau que nous possédons dans ce moment-ci, pour notre instituteur, il n’est pas absolument aussi capable que nous le désirerions, mais en fin il nous convient sous d’autres rapports comme étant le tambour de notre Garde Nationale et en outre fait tous ses efforts pour bien enseigner afin de rendre les parents de ses élèves contents.
2° il occupe pour le présent une maison qui convient très bien à un instituteur; elle se compose
– d’un appartement en bas de 19 pieds de longueur sur 18 de largeur avec cheminée et deux grandes croisées
– d’un autre appartement au dessus de ce dernier absolument pareil , destiné à faire sa classe
– d’un grenier sur le tout
– d’un cellier à côté de la dite maison
– d’une cour
– d’un petit jardin
A bientôt pour la suite ..
Sources
- Archives Nationales : Les enseignants aux XIXe et XXe siècles