Et pour terminer ce Challenge AZ 2017, consacré aux lieux de vie de mes ancêtres, nous allons évoqué maintenant le terme zone.
Le terme « zone » a plusieurs significations bien sur, en voici trois bien connues pendant la seconde guerre mondiale:
La zone occupée
La zone occupée délimitait la zone où stationnaient les troupes allemandes de l’occupation, depuis la signature de l’armistice du 22 juin 1940.
Tous les lieux que je vous ai présentés au cours de ce mois de juin sont situés en zone occupée, certains ont été particulièrement touchés par la seconde guerre mondiale
La zone libre
La zone libre est située au sud de la zone occupée.
La ligne de séparation, appelée ensuite zone de démarcation, séparait le zone occupée de la zone libre.
La zone libre traversait 13 départements. ( Basses-Pyrénées, Landes, Gironde, Dordogne, Charente, Vienne, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Cher, Allier, Saône-et-Loire, Jura, Ain). Sur un total de 90 départements, l’Armée allemande en occupait entièrement 45 et partiellement 13 ; 32 départements n’étaient pas occupés.
La ville de Chalon sur Saône (Saône et Loire) est coupée par la ligne de démarcation, le pont Jean Richard permet de passer de zone libre à occupée.
La zone interdite
Deux types de territoire ont été qualifiés de zones interdites
- une vaste étendue de territoire au nord et à l’est de la France occupée. Ces régions sont coupées du reste de la France par la Nordost Linie ou ligne noire; les personnes ayant fui l’avance nazie se voient interdire de revenir dans leurs foyers.
Les départements du Nord et du Pas-de-Calais sont, en outre, rattachés au commandement militaire de Bruxelles ; - une bande de terre de quelques kilomètres de large le long des côtes de la mer du Nord, de la Manche et de l’océan Atlantique, située entre la frontière belge et la frontière espagnole.
Celle-ci, interdite aux civils de l’intérieur des terres, est établie afin de faciliter leurs défenses, car destinées à la future constitution du « mur de l’Atlantique« .
ci-dessous le Fort de Bertheaume : entre 1940 et 1944 les Allemands s’en servent comme point d’appui local du “Mur de l’Atlantique”.