Le Généathème de ce mois-ci me permet de vous écrire l’histoire de la maison de mes grands-parents.
Arrivée de Jean PELLEN à Plougonvelin dans le Finistère
Jean PELLEN est forgeron, il est né à Brélés en 1835, à 15 km au nord de Plougonvelin.
Il est mon arrière-arrière-grand-père et le fils de Jean Marie PELLEN et de Marie Jeanne L’HOSTIS.
Son père est décédé en 1835 et sa mère s’est remariée avec François Marie RUSSAOUEN en 1840.
Sur le recensement de Plougonvelin de 1856, je vois un Jean PELLEN, domestique chez Joseph LERAULT (forgeron) et Jeanne CLOITRE.
Jean est arrivé à Plougonvelin en tant que domestique, puis il a appris le métier de forgeron chez Joseph LERAULT.
C’est là qu’il rencontre Marie Jeanne NEDELEC, qu’il épousera le 10 octobre 1859 à Plougonvelin.
Ils ont eu 8 enfants dont seulement 5 ont atteint l’âge adulte pour fonder une famille à Plougonvelin.
La construction en 1879
En 1879, Jean fait construire au bourg une maison et une forge pour s’y installer en tant que forgeron et son propre patron.
Le 26 mai 1895, Gabriel, son fils, forgeron, se marie avec Marie Françoise Yvonne Le BRAS et la même année, les bâtiments sont affermés par Gabriel, par un bail sous seings privés en décembre 1895.
Jean décède le 15 avril 1899 et vient l’heure de la succession, laissant pour héritiers : Marie Josèphe, Gabriel, Annette, Joséphine et Catherine, ses cinq enfants.
Marie Jeanne NEDELEC, décède peu de temps après, en 1901, laissant pour héritiers ses cinq enfants.
La transmission en 1905
Sur la matrice cadastrale, folio 917, la maison et la forge de Jean sont transmises à Gabriel PELLEN, son fils en 1905.
Gabriel et Marie Françoise ont alors 3 enfants : Rosalie Marie Victorine, Jean René et Yves (mon grand-père).
Mon grand-père Yves à droite.
Lorsque, en 1922, Jean René, forgeron, se marie avec Marie Josèphe Le RU, un autre bail à ferme est conclu avec Gabriel sous seings privés. La forge, lieu de rencontre, est aussi un commerce d’épicerie.
Yves, mon grand-père, est également forgeron, mais il sera plus attiré par les chemins de fer quelques années plus tard. (lire cet article)
Gabriel meurt en 1925, laissant 3 héritiers, ses enfants. La forge et le commerce continuent d’exister jusqu’en 1937, date à laquelle Jean René décède.
Seul le commerce, que j’ai connu, continue, tenu par Marie Josèphe Le Ru, épouse de Jean René.
En 1948, un acte de partage entre Yves et Marie Josèphe Le RU sa belle-sœur, sépare la maison de la forge. Mes grands-parents habitent la maison et Marie Josèphe tient le commerce et habite à l’étage.
A sa retraite en 1956, mes grands-parents reviennent vivre dans cette maison familiale, le commerce est resté ouvert longtemps avant de devenir un café – restaurant.
J’y ai passé toutes mes vacances scolaires. Lire article « Souvenirs de vacances au bord de l’eau ».
A ce jour
Aujourd’hui, le commerce est un café et au décès de mon grand-père en 2001, j’ai vendu la partie « maison ».
Sources
- AD 29 – Matrice cadastrale – 3P 191/4 – folio 917
- AD 29 – Recensements Plougonvelin
- Photo – collection personnelle