Pour ce Challenge AZ, j’ai choisi de parcourir la lignée de ma grand-mère Aimée FLANDRINCK.

Aimée Louise Flandrinck est la fille de
Henri Gustave Cornil Flandrinck et Augustine Marie Clémence ROY.
Ses parents
Henri Gustave Cornil FLANDRINCK
Né à Dunkerque d’une famille de marins, cinquième enfant d’une fratrie de 7.
Il perd son frère âgé de 19 ans, marin, à l’âge de 9 ans, « disparu en mer ».
Il perd son père lorsqu’il a 12 ans, « disparu en mer » lors de la tempête en mer d’Islande en 1888.
Augustine Marie Clémence ROY
Née à Vallon-sur-Gée, d’une famille de cultivateur – bucheron.
Troisième enfant d’une fratrie de 7 également. Toutes les filles sont domestique.

Lors de son service militaire, Henri Gustave Cornil est amené à rejoindre Paris chez le colonel de Kergariou pour lequel il est chauffeur.
Augustine Marie Clémence, quant à elle, est domestique, elle a du suivre la famille chez laquelle elle était placée à Vallon pour résider à Paris.
Henri et Augustine se marient à Paris le 3 mai 1902.
De leur union, naîtront trois enfants à Paris:
– Henriette Eugénie Germaine en 1903
– Aimée Louise en 1904
– Roger Pierre Clément en 1908, mon artiste peintre.
En 1921, le couple et les enfants habitaient à Boulogne-Billancourt au 41 Rue du Vieux-Pont-de-Sèvres.
Le divorce
En date du 4 octobre 1930, la dame Flandrinck a formé contre son mari une demande de divorce. En février 1931 le divorce est prononcé.


Les causes du divorce
Il est établi que le mari buvait, qu’en août mil
neuf cent vingt sept , il a emporté les économies
du ménage , qu’il disait vouloir déposer, qu’il a
quitté le domicile conjugal en décembre mil
neuf cent vingt huit et qu’il s’est depuis toujours
refusé à reprendre une vie commune; qu’il semble
résulter des débats qu’il vivait en concubinage. Attendu que tous ces faits constituent les injures
graves et l’abandon prévus par la loi et sont de nature à faire prononcer de plano le divorce d’entre
les époux Flandrinck à la requête et au profit de
la femme, par ces motifs.
Modalités de la condamnation
Monsieur le président de cette chambre rendue
sur simple requête condamne le sieur Flandrinck
à servir à la demanderesse une pension alimentaire mensuelle de deux cents francs payable par mois et d’avance au domicile ou à la résidence de la bénéficiaire pour elle-même.

La recherche de de jugement de divorce m’a permis de découvrir que le sieur Flandrinck vivait en concubinage et surtout son lieu de résidence. J’ai pu y trouver son décès en 1936.
Quant à Augustine, elle est décédée lors du bombardement de l’usine Renault de Boulogne-Billancourt en avril 1943.