Une concession funéraire est un emplacement dans un cimetière (caveau, tombe).
Ce peut être aussi un emplacement réservé aux urnes funéraires dans un columbarium: Bâtiment pourvu de niches destinées aux urnes contenant les cendres des personnes incinérées.
Le contrat signé avec la commune (acte de concession) précise les bénéficiaires et la durée de la concession.
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La concession HARROY-MENNECIER
La concession Harroy-Mennecier se situe à Neuville-les-Vaucouleurs dans la Meuse (55).
Elle porte la plaque de Emile Valentin STEMBERT et une inscription « Famille Mennecier-Harroy »
Emile Valentin Stembert est le fils naturel de Emma Aglaé Augustine HARROY dont je vous ai déjà raconté la vie. Lorsqu’elle se marie en juillet 1896 avec Nicolas Guillaume Joseph STEMBERT, ce dernier reconnaît alors les deux enfants naturels de Emma (Emile Valentin et Emilie). Le mariage ne durera qu’un mois, Nicolas Stembert décède en août 1896.
Emma se remarie avec Paul Amable Mennecier en 1900.
Emile est mort pour la France en 1922 (lourdement blessé pendant la guerre).
Le mystère de la concession
Emile Valentin est décédé chez ses parents à Boulogne-Billancourt le 6 décembre 1922.
Le 20 décembre de la même année, Paul Amable Mennecier achète une concession perpétuelle à Neuville-les-Vaucouleurs pour lui, son épouse et ses ascendants et descendants en ligne directe, conjoints compris.
Il a payé pour cette concession, soixante francs.
Sur cette concession, il est dit domicilié à Neuville-les-Vaucouleurs, alors que sa femme habite Boulogne-Billancourt.
Effectivement je retrouve le couple sur le recensement de Neuville-les-Vaucouleurs de 1926 (mais pas en 1931 ni 1936).
Selon la mairie de Neuville-les-Vaucouleurs, la tombe est vide, il n’y a pas eu de transport de corps de Boulogne-Billancourt à Neuville-les-Vaucouleurs.
Le mystère reste complet, car Emile Valentin n’est pas non plus inhumé à Boulogne-Billancourt.
Je suis toujours à la recherche des décès de ses parents Emma Aglaé Augustine HARROY et Paul Amable MENNECIER entre 1926 et 1940.
Si vous les rencontrez, n’hésitez pas à m’en faire part.