Ma branche paternelle a ses origines en Bretagne, plus exactement dans le Finistère (fin de la terre).
Le thème au bord de l’eau me ramène chez mes grands-parents pendant les vacances scolaires.

Le voyage en train

Mon grand-père était cheminot en retraite, donc mes grands-parents venaient me chercher en région parisienne et ensemble nous prenions le train à la gare de Versailles-Chantier, en direction de Brest, pour une durée de 6 heures 30.
Arrivés à Brest, un car nous transportait jusqu’à Plougonvelin (environ une heure de trajet), presque au bout de la terre, à quelques kilomètres de la pointe Saint-Mathieu.

Pendant ces vacances d’avril ou d’été, la principale occupation de l’après-midi était la plage.
Le bourg de Plougonvelin est situé à 1 kilomètre de la plage du Trez-Hir. A l’époque le chemin me semblait long, mais il suffit de 20 minutes à pied pour s’y rendre.

Un après-midi à la plage

Quelque soit le temps, l’après-midi est consacré à la plage.
Au Trez-Hir, mes grands-parents y avait une cabine, pratique comme abri pour se changer ou en cas de grosse pluie.

La plage est un lieu de retrouvailles, alors jouons sur la plage et dans les rochers à marée basse.
Après le bain, dans une eau dite « bonne », il était possible d’acheter une glace à la boulangerie Lannuzel. Un cornet simple boule ou un cornet 2 boules. A 16 heures, il fallait faire la queue.
Et puis venait l’heure de remonter au bourg, pour retrouver mon grand-père qui avait fini de travailler son jardin.

Sur le chemin, nous nous arrêtions à une autre boulangerie Lannuzel, pour y acheter un quatre-quarts ou un far aux pruneaux. Quel délice !

J’ai gardé ces souvenirs bien ancrés car ces deux boulangeries n’existent plus. Celle de la plage est un restaurant et celle du milieu n’a pas été remplacée car il y a maintenant un carrefour routier.
Les cabines de la plage ont également disparu du paysage pour laisser place à un centre nautique.

Dans la presse