Dans la famille CLOITRE, faisons un focus sur les gardiens de phare du Petit Minou.
Mathieu Marie CLOITRE est le fils de Yves Tanguy Marie et de Marie Julienne ESCOLANT, tous les deux de Plougonvelin, mariés en 1815, ils ont eu cinq enfants.
– Mathieu Marie (1816 – 1819)
– Marie Jeanne Yvonne (1818 – 1896)
– Mathieu Marie (1821 – 1869)
– Marie Yvonne (1825 – 1868)
– Marie Louise (1827 – 1894)
Lorsque Mathieu Marie se marie le 27 mai 1844 avec Marie Françoise Le HIR à Plougonvelin, il est menuisier.
Ils ont quatre enfants :
– René Marie (1844 – 1904)
– Marie (1847 – 1847)
– Marie Josèphe (1849 – 1872)
– Marie Yvonne (1853 – 1895)
Les trois premiers naissent à Plougonvelin, la dernière naît à Plouzané.
En 1851, Mathieu Marie est dit cultivateur au Minou, il ne sera gardien de phare sur le recensement de Plouzané qu’en 1856.
Le phare du Minou
La phare du Minou a été construit afin de protéger la rade de Brest.
Sa phase de construction, suivie par l’ingénieur Louis Plantier s’est étendue de 1843 à 1848.
Mathieu Cloître y arrive probablement vers 1852, à la naissance de sa dernière en 1853, il est dit Gardien de phare.
Il n’y restera que seize ans, puisqu’il décède le 14 juillet 1869.
C’est son fils René Marie Cloître qui prend la suite, au moins jusqu’en 1896.
A son décès en 1904, il est dit gardien de phare retraité.
En 1909, c’est le couple Kerros qui occupe les postes de gardien et gardienne de phare (voir l’article sur le logement des gardiens).
Les CLOITRE
Yves Tanguy Marie est le descendant, par une branche collatérale, de Jean Cloître (Sosa 650) et Guillemette BOTOREL (Sosa 651).
Yves Tanguy est préposé des douanes royales, c’est peut-être ce qui a incité Mathieu Marie son fils à quitter Plougonvelin.
Le Petit Minou est situé à Plouzané entre Brest et Plougonvelin.
La sœur de Mathieu Marie, Marie Jeanne Yvonne, épouse la même année Gabriel Joseph Lerault, forgeron à Plougonvelin.
C’est chez Gabriel Joseph que mon arrière-arrière-grand-père, Jean PELLEN, fera son apprentissage et trouvera l’amour.
Retrouvez deux articles écrits à cette occasion :
– Une raison de s’installer à 15km de son village natal
– Chez les PELLEN-NEDELEC
C’est la seule ligne de gardiens de phare que j’ai identifiée à ce jour sur ma généalogie bretonne.