Cet article a été publié la 1ère fois lors du Challenge AZ 2020.
Pour le Challenge 2024, je reprends une série d’articles publiés à l’occasion des précédents « Challenge AZ » depuis 2016.
Mes arrières-arrières-grands-parents ont-ils eu affaire à la justice ?
Dans l’état actuel de mes recherches, je n’ai trouvé trace de relations avec la justice que pour mes ancêtres du Nord.
Dans le couple Aimé Jules FLANDRINK et Léonie Françoise DEVICK , Aimé Jules est marin.
Il pêche la morue, il est pêcheur d’Islande comme on dit.
A chaque sortie en mer et surtout à chaque retour, c’est la même angoisse. Va t’il revenir ?
Je vois l’inquiétude dans leurs yeux et dans leur comportement, pas de discussions animées, pas de sourires.
Alors quand le bateau ne revient pas, que la tempête a fait rage, il faut bien se rendre à l’évidence que l’on ne reverra jamais son mari ou son enfant.
C’est ce qui est arrivé à Aimé Alfred Auguste Flandrinck, marin, fils de Aimé Jules et Léonie Françoise.
Il devait revenir le 4 septembre 1885, mais lors d’une tempête, la goélette « Maune » sur laquelle il travaillait a fait naufrage. Son décès n’a pas été inscrit sur le registre d’état-civil et c’est un jugement rendu par le Tribunal Civil de Dunkerque en 1888 qui va « réparer cette omission » pour Aimé Alfred Auguste et deux de ses coéquipiers, Arthur Gaspard Henri Legrand et Charles Baptiste Eugène Heffliger.
Deces_FLANDRINCK_Aime_Alfred_Auguste_Jugement_1888_DunkerqueEn 1888, Aimé Jules n’est jamais revenu de sa pêche en Islande. Une terrible tempête en avril 1888 a laissé de bien tristes souvenirs dans les familles de marins. Plusieurs goélettes dont « La Sarcelle » et leurs occupants ont péri dans cette tempête.
Le jugement permettant la déclaration officielle de son décès n’aura lieu qu’en mai 1890.