Gabrielle Léonie FLANDRINCK (1883 – 1941)

Le sujet du Généathème de ce mois de juin nous invite à retrouver les célibataires de nos arbres.

Retrouvons Gabrielle Léonie FLANDRINCK dont l’acte de décès, en date du 11 septembre 1941, nous indique qu’elle est célibataire.

Gabrielle Léonie, naît le 14 septembre 1883 à Paris 10e. Elle est la fille de Joseph Léopold et de Caroline BOSSAERT. Dernière enfant d’une fratrie de 5, dont 3 seulement arriveront à l’âge adulte.

Ses parents sont issus de Gravelines (Nord) pour son père et de Dunkerque (Nord) pour sa mère.
Vers 1875, ils rejoignent Paris. Lui est cordonnier, Elle est journalière.

A 17 ans, Gabrielle Léonie est bretellière. Elle fabrique des bretelles et ceintures.
Le 13 février 1901, elle donne naissance à Roger Arsène, qu’elle reconnait le 7 mars suivant.
Elle n’a pas les moyens de l’élever et pour cause d’indigence, elle abandonne son enfant qui est recueilli et inscrit au registre des enfants assistés de Paris.
Comme il est indiqué, le 6 avril, il est placé dans le Cher.

En 1906, l'enfant Roger Arsène Flandrinck est chez Augustin MARTIN et Louise DIGOIS à Sidiailles.
En 1921, il est ouvrier maréchal chez Etienne LAGRANGE à Arcomps.
Il se marie avec Marie Louise GIRAUD le 3 janvier 1925 et restera dans le Cher jusqu'à la fin de ses jours.

Gabrielle Léonie, quant à elle, vit sa vie à Paris.

En 1926, elle est vendeuse au 25 Rue Béranger à Paris 3e, quartier des Enfants-Rouges.
En 1931, elle est employée de commerce dans un hôtel (Tim Hotel ?) au 7 de la Rue Auguste Métivier, Paris 20e. Elle travaille chez Giovanni Manzoni, hôtelier.
Elle y est toujours en 1936.
Elle décède au 4 Rue de Chine à l’hôpital Tenon dans le 20e arrondissement de Paris à l’âge de 57 ans.

Nous ne saurons sans doute jamais pourquoi elle ne s’est pas mariée. Son acte d’abandon a du marquer toute sa vie.

Sources

  • Archives de Paris (recensements, registre enfants assistés)
  • Wikipedia : Hôpital Tenon

Cet article a 2 commentaires

  1. Les mères célibataires avaient la vie difficile à l’époque … Stigmatisées, elles finissaient souvent seules, abandonnée de leur famille … Son petit abandonné a eu la chance de survivre au régime des nourrices à la campagne

    1. Catherine Pellen

      Oui, c’est bien cela. Merci Véronique pour la lecture.

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