François Yves Marie GILLET naît le 26 avril 1901 à Plougonvelin, au Lannou.
Ses parents Jacques et Marie Joséphine Le Bras y sont cultivateurs.
Service militaire
François est de la classe 1921. Le 18 avril 1921, il est incorporé au 22e régiment d’artillerie de campagne.
Le 6 janvier 1922, il est dirigé sur le Centre de Groupement de Chalons sur Marne, à destination de la Haute-Silésie (Pologne), affecté au 218e régiment d’artillerie de campagne. Il sera en Haute-Silésie du 22 janvier 1922 au 4 juillet 1922. Il obtient la Médaille Commémorative de Haute-Silésie.
Le 11 juillet 1922, il passe au 117e régiment d’artillerie lourde.
Au 1er avril 1923, il passe en disponibilité et se retire chez lui à Plougonvelin.
Insurrections de Silésie 1919-1921
Après la Première Guerre mondiale, le traité de Versailles confirme la renaissance de la Pologne ; les conflits ethniques ont amené les insurrections de Silésie de 1919 à 1921 et un plébiscite au terme duquel la majorité de la région industrielle et l’Est de l’ancien duché de Teschen devinrent la voïvodie de Silésie bénéficiant d’un statut particulier au sein de la Deuxième République polonaise.
Armée française en Silésie (wikipedia)
Son mariage
Le 16 mai 1926, il se marie avec Joséphine PERROT, ma grand-tante, habitant Plougonvelin, Ker Ar Kleuz
La Seconde Guerre Mondiale – le rappel
Le 20 novembre 1936, François Gillet est passé au Centre Mobilisateur d’Artillerie n°4 (Le Mans).
Le 25 janvier 1939, il est affecté au Centre Mobilisateur d’Artillerie n°404 (RM Le Mans – Garnison Chartres).
Le 22 avril 1940, il est rappelé à l’activité et affecté au dépôt d’artillerie du Mans.
Il passe au dépôt Colonial d’Infanterie n°48 à Dreux le 22 novembre 1939 puis au dépôt 42 au mans le 1er janvier 1940.
Du 18 mai 1940 au 22 juin 1940, il est à la 6e brigade du 44e RAD (Régiment d’Artillerie Divisionnaire).
Lors de la bataille de Bruyères près d’Epinal (Vosges), il est fait prisonnier le 22 juin 1940 et interné au Stalag VII A, matricule 3529.
Il sera rapatrié le 14 mai 1945.
Le stalag était un camp pour les soldats et les sous-officiers; les officiers prisonniers étaient dans des offlag.
Situé en Bavière, le Stalag VII A était le plus grand camp de prisonniers pendant le Seconde Guerre Mondiale.
Sa libération a eu lieu le 29 avril 1945, le camp comptait alors 80000 prisonniers français et soviétiques
Le Stalag VII A (Moosburg, Allemagne).
Entrée du STALAG VIIA – Moosburg – Allemagne
(Crédit photo: http://www.moosburg.org)
Son beau-frère Eugène PERROT (mon grand-oncle), est lui aussi fait prisonnier et sera interné au Stalag IID à Stargad. A lire ici.
Le retour
De retour à Plougonvelin, François et sa femme Joséphine s’installent au Vaéré pour y rester jusqu’à la fin de leur vie.
François décède le 5 juin 1978 et Joséphine le 10 janvier 1998.