Restons en Bretagne et passons un moment à Landunvez dans le Finistère.
Une des activités de Landunvez aux 17e et 18e siècles était le ramassage du goémon, qu’il faut faire sécher dans les trois jours afin qu’il ne soit pas perdu.
Selon l’ordonnance de 1681, le ramassage du goémon est réservé aux habitants des communes littorales, mais cette règle était contournée, comme l’explique Antoine Favé : «Un étranger [à la paroisse], louant un lopin de terre à six livres l’an, devenant par là même riverain [de la mer] à Landunvez, y venant, pour la coupe, avec force chevaux et domestiques, et commettant l’injustice envers les habitants» (source wikipedia)
Une autre décision de 1772 impose un calendrier de ramassage sur janvier – février – mars.
Plusieurs lettres de protestations, notamment celle du curé Bannelec :
- parce qu’on ne peut en ce temps sécher le goémon qui se perd en deux ou trois jours si on ne le sèche
- parce que c’est le temps où les Armoricains disposent leurs terres à être ensemencées. Ils ne peuvent alors pas être la grève.
- parce que le mois de mars, qui est le seul où l’on puisse sécher, est aussi le mois ou les juments poulinent.
La vie des goémoniers : collection de brochures hebdomadaires pour le travail libre des enfants
Landunvez est un peu le berceau des PELLEN.
C’est là que Jan PELLEN (Sosa 256) rencontra Marie CADALEN. Ils étaient tous deux de cette paroisse. Ils s’y marièrent en 1722.
D’un 1er mariage de Jan PELLEN avec Françoise PILVEN sont nés six enfants.
Avec Marie CADALEN, il eut à nouveau sept enfants.
La branche PELLEN, dont le métier de journalier forçait au changement de lieu de travail, continua à se déplacer jusqu’à Plougonvelin, en passant par Lanildut, Brélès, Lampaul-Plouarzel, Ploumoguer , pour s’y installer en tant que forgeron.
Vous avez des ancêtres finistériens de cette région, n’hésitez pas à commenter.