Nous voilà à nouveau en Bretagne où beaucoup de lieux commencent par Ker.
Un peu d’étymologie : en vieux breton Ker ou Caer signifiait une citadelle, un lieu fortifié, une forteresse.
A partir du Xe siècle, le terme signifie plutôt un endroit habité, une exploitation rurale, une ferme.
En breton moderne, la signification de Ker a plusieurs significations : villa, ville, village.
Le mot Ker est très utilisé à l’Ouest de la Bretagne (mes origines), tandis qu’à l’Est ou au Sud, c’est la forme Car qui est usitée.
Ma grand-mère maternelle Marie Yvonne PERROT est née de Yves Marie PERROT et de Jeanne Marie Claudine QUELLEC à la ferme Kerarchleus, propriété familiale des QUELLEC.
Jean Marie PERROT vivait à Trémeur, tout près de KerArKleus, au nord est.
Jeanne Marie Claudine QUELLEC est elle aussi née à KerArKleuz et y est restée vivre avec son mari pour faire perdurer l’exploitation agricole.
Lors de mes vacances bretonnes, je me souviens que nous faisions le tour de la famille, à pied depuis Plougonvelin, d’abord Kerarchleus (KerArKleuz) puis Kerouman, puis le Vaéré pour aller voir mes grands-tantes.
L’exploitation agricole de KerArKleuz produisait des pommes de terre (souvenir de la grosse balance dans le hangar), des choux-fleurs et des artichauts.
Il y avait aussi de la paille dans le hangar pour les vaches et les cochons.
Je garde un excellent souvenir de ces visites, durant lesquelles nous était servi le « Kig ha farz« , une des nombreuses sortes de far breton avec de la viande.
Dixit wikipedia
- « Son goût s’apparente à celui de la galette de sarrasin. Le far en sac (farz sac’h) pouvait être présenté en tranches et suppléait ainsi le pain. On ajoute généralement des légumes tels que la carotte ou le chou, parachevant la ressemblance avec le pot-au-feu classique »
Un plaisir de revoir cette ferme par Google Street View
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