Allons faire un tour du côté branche paternelle, tous de Bretagne.
Avec tous ces ancêtres vivant au bord de la mer, ils y en avaient bien quelques uns qui étaient sur des îles.
En cherchant bien, j’ai trouvé des PELLEN ayant vécu sur l’île d’Ouessant, mais je ne les ai pas encore « raccrochés » parmi mes ancêtres !!
Par contre parmi les SALAUN, un s’est installé à Ouessant en 1839 par mariage avec Marie Magdeleine TUAL.
Ouessant, « l’île des femmes ».
Les hommes étaient bien souvent marins (pêcheurs ou dans la marine royale) et souvent partis en mer.
Ils laissaient donc leur femme avec les enfants et les aïeuls.
Cela a aussi facilité le développement d’une société matriarcale.
Les femmes s’occupaient des champs, tandis que les hommes raccommodent leurs habits au retour de la mer.
«L’usage qui caractérise le plus l’antiquité des mœurs, dans l’île, est celui de ne faire de mariage que sur la demande que fait la fille du garçon qu’elle choisit pour époux » a écrit l’amiral Thévenard en 1772.
Les Ouessantines avaient leur dicton :
« Krog pag avi, nhor bezo keto hini !» ( » Prends quand tu trouveras, nous n’aurons pas chacune le nôtre»)
Preuve en est :
- René Marie SALAUN, né au Conquet, s’est marié en première noce avec une Ouessantine Marie Magdeleine TUAL, en deuxième noce avec une autre Ouessantine Jeannette CAIN et y a fondé une famille de 4 enfants.
- Guillaume PELLEN est né à Landunvez, il s’est marié à Landunvez avec Marie Jacquette DINER, leurs premiers enfants sont nés à Plouarzel et les deux derniers sont nés à Ouessant.
- Charles Marie PELLEN (leur fils, marin de l’état) est né à Ouessant, marié à Ouessant avec Marie Louise DAUVIN, probablement choisi selon le dicton.
L’île d’Ouessant est accessible par le port de Lampaul (anciennement appelé Saint-Michel).
Aujourd’hui, depuis les ports de Brest, Le Conquet, ce sont les bateaux Enez Eussa 3 et le FromVeur 2 qui assurent les liaisons avec l’île.
Source Wikipedia : Ouessant
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