L’année 1888 fut particulièrement meurtrière pour les pêcheurs de Dunkerque.
Une tempête aux alentours de l’Islande fit 165 disparus en mer cette année là.
FLANDRINCK Aimé Jules y périt en avril 1888. Il était matelot 3eme classe sur la goélette « Sarcelle« .
Le bateau avait appareillé en février 1888. Il ne revint jamais au port.
Son décès fut reconnu par jugement en septembre 1890.
Avant lui en 1885, son fils FLANDRINCK Aimé Alfred Auguste, était lui aussi décédé en mer. Il appartenait à la goélette « Maune« .
La très belle revue « Chasse-marée » propose un article « Les dunkerquois dans la tourmente – Islande 1888 » dans son n° 107 de juin 1997.
La « Sarcelle » est citée :
Ce ne sont pas cinq mais sept goélettes qui sont considérées comme perdues corps et biens par défaut de nouvelles. La « Friga » qui était dans les parages des Vestmann deux jours avant le cyclone, la « Jeanne » dont un navire a recueilli un baril de bière à l’endroit dit La Chapelle, au Sud-Ouest de l’île, la « Lulu-Zaza » rencontrée pour la dernière fois le 26 avril, « l’Ambitieuse », la « Vaillante », la « Sarcelle » et la « Dame Blanche », toutes aperçues avant le 28 avril sur les lieux de pêche.
Je remercie un lecteur de m’avoir donner des informations complémentaires sur la goélette « La Sarcelle » et notamment la photo ci-dessous:
Louis François MARTEEL commandait la Sarcelle lors du naufrage (né le 24 octobre 1860 à Zuydcoote) et décédé en mer le 28 avril 1888.
Bien des familles furent touchées par ces drames de la mer. Un métier rude, bien décrit par Pierre Loti dans son livre « Pêcheurs d’Islande » en 1886.