Ernest Emile HARROY en 30 questions – 28/30 – son alimentation

Dans la cadre d’un #genealogie30 initié par Sophie @gazetteancetres, je vais tout au long du mois d’avril répondre à 30 questions concernant cet ancêtre.
Retrouvez l’ensemble des réponses sur l’article chapeau.

Quels étaient ses repas ?

Lorsque naît Ernest Emile en 1866, ses parents sont cultivateurs.

A cette époque, la soupe de légumes est un plat quotidien.

La soupe-repas

La soupe trempée de pain, consommée au moins une fois par jour, à midi, constitue le pôle autour duquel s’articule le repas et même la séquence des repas d’une journée. Les légumes verts utilisés restent peu nombreux : choux, oignons, oseille. Les haricots, les raves, les pommes de terre, quelquefois les carottes complètent la gamme. Plus tard on les accommodera avec de la graisse. Le dimanche et, vers la fin du siècle, deux à trois fois par semaine, on ajoutera au menu une tranche de porc salé.


L’alimentation paysanne en France entre 1850 et 1936 – Rolande Bonnain-Moërdijk

En 1876, ses parents tiennent une boucherie à Pagny-la-Blanche-Côte, son frère Alfred Joseph Emile est également boucher, j’imagine qu’il a dû manger de la viande plusieurs fois par semaine, entre 1870 et 1883 (date du décès de son père).

La pain aussi est une grande part de l’alimentation, son frère Léon Henri a commencé par être boulanger.

La pain aliment central

L’alimentation en France entre 1850 et 1936

Le régime est alors presque strictement végétarien (œufs et laitages inclus) sauf le dimanche où l’ordinaire de légumes secs (haricots, pois, fèves), de soupes (herbes et raves, farine et oignons), de laitages (lait, fromages de fabrication familiale et autres sous-produits), de salades est amélioré par une tranche de porc salé cuit avec les légumes de la soupe (choux, pommes de terre, carottes). Aux fêtes carillonnées, on sacrifie une volaille. Pour toute boisson, de l’eau. Dans les campagnes de 1870 on note, comme à la fin du xviie siècle, « … un frappant contraste entre les paysans qui buvaient fort peu de vin et le petit peuple des villes qui en buvait beaucoup » (R. Dion, 1959).

L’alimentation paysanne en France de 1850 à 1936 – Rolande Bonnain-Moërdijk

Et dans la Meuse ?

Le livre « Géographie du département de la Meuse » par Adolphe Joanne, nous donne une vision de la répartition des terres et leurs usages.

Gallica – Géographie du département de la Meuse par Adolphe Joanne

A la fin du livre, un dictionnaire des communes indique le nombre d’habitants ainsi que le patrimoine important.

On y trouve :

  • Pagny-la-Blanche-Côte – 560 h c. de Vaucouleurs
  • Vaucouleurs – 2695 h – chef.-l. de c. de l’arrond. de Commercy sur la Haute-Meuse – A Thusey beau château – Châteaux ruinés de Gombervaux et de la vallée de Burniqueville, transformés en fermes.

Sources

Cet article a 2 commentaires

  1. A ce propos, connais-tu le livre « Au temps de la soupe au lard » de Daniel Bontemps ? Il relate bien des éléments de la vie de nos ancêtres lorrains.

    1. Catherine Pellen

      Merci Sébastien pour cette référence bibliographique.
      Un de plus dans la bibliothèque.
      Bonne journée à toi,
      Catherine

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